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Plouhinec Osons !
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5 décembre 2013

L’aide alimentaire dans le Cap

Dans le Cap nous avons, comme partout, notre lot de personnes dans la difficulté. Chômeurs en fin de droits, personnes âgées isolées et sans ressources…Différentes structures contribuent à leur apporter une aide minimale sous forme de dons de produits alimentaires : le Comité Intercommunal d’Action Sociale (qui relève de la Communauté de communes), le Comité Communal d’Action Sociale de Plouhinec et les Restos du cœur d’Audierne. Un rapide état des lieux sur ces actions et leur impact nous a semblé utile.

aide alimentaire novembre 2013

L'opposition a répondu présente à l'invitation faites aux élus du Cap par les Restos du coeur.

Banque alimentaire, CIAS, CCAS, Restos du cœur...Qui fait quoi ?

Le CIAS travaille en liaison avec la Banque Alimentaire, association dont l’antenne principale en Finistère est basée à Quimper. La BA fournit des denrées, fraîches ou en conserve, que le CIAS va chercher sur place toutes les deux semaines. Les fournitures de la BA sont complétées une fois par an par une collecte dans les commerces locaux. Les produits sont mis à la disposition des bénéficiaires dans les locaux d’Audierne du CIAS. Le travail matériel est assuré par des bénévoles, et les tâches administratives par un agent du CIAS. Le CIAS dispose de deux logements pour l’accueil de courte durée de personnes en situation particulièrement précaire.

La commune de Plouhinec a choisi, comme souvent, de faire cavalier seul, et ne s’est pas associée à ce dispositif. Son CCAS fait sur la commune le même travail que le CIAS communautaire à l’échelle du Cap. Là aussi ce sont des bénévoles qui assurent le transport à Plouhinec des denrées fournies par la BA à Quimper, ainsi que les collectes annuelles dans le commerce local. Ici les denrées sont distribuées au domicile des bénéficiaires. Un agent communal assure la gestion administrative et comptable de l’activité.

Le troisième dispositif est celui des Restos du cœur. L’antenne locale est basée à Audierne. Elle collecte des denrées dans le commerce local. Elle attribue aux personnes à aider, en fonction de leur situation, des bons par nature de produit. Les bénéficiaires viennent prendre les aides sur le site de l’association. Ce site dispose d’une cafétéria où ils peuvent passer un moment, en compagnie d’autres personnes avec qui ils peuvent échanger et se remonter le moral. L’association fournit des services autres que la distribution d’alimentation : vêtements, hébergement d’urgence ; elle envisage de mettre en place un service de coiffure.

Quelques données chiffrées de l'aide alimentaire dans le Cap

Nous avons relevé quelques chiffres, pour avoir une idée de l’étendue du problème dans le Cap.

Le CIAS recueille annuellement de l’ordre de 13 t de marchandises (BA+collectes locales). Il approvisionne régulièrement une soixantaine de personnes.

Le CCAS de Plouhinec recueille de l’ordre de 6,5 t. Il aide une trentaine de personnes.

Les Restos du cœur distribuent 12000 repas par an. Ils approvisionnent de l’ordre d’une centaine de personnes sur l’ensemble du Cap, dont une dizaine de Plouhinecois. L’association est animée par 23 bénévoles.

A chaque problème sa solution !

 Certains des problèmes auxquels doivent faire face les organisations sont liés à la nécessité de respecter la dignité des bénéficiaires, notamment en conservant une certaine discrétion sur les accueils. Dans cet esprit, le CCAS de Plouhinec livre souvent les bénéficiaires à leur domicile. D’autres tiennent à l’éloignement de certaines des personnes aidées, qui souvent sont âgées, et n’ont pas de moyen de transport pour se rendre jusqu’aux sites où sont dispensées les aides. La mise à disposition d’un véhicule serait utile.

Saluons le travail des bénévoles, sur qui repose toute la démarche ! On peut cependant émettre deux types de souhaits. 

  • Le premier serait de mieux faire connaître et mettre en valeur ces actions. En particulier, le rôle du CCAS et du CIAS (qui ne se limite pas à l’aide alimentaire) n’est pas très bien connu dans la population. 

  • Le deuxième serait, sans vouloir freiner les initiatives, d’essayer d’optimiser les moyens publics utilisés, (par exemple les déplacements semi-hebdomadaires à Quimper du CCAS et du CIAS ne pourraient-ils pas être organisés en commun ?).

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Commentaires
P
En optimisant les moyens, plus d'argent pourrait être consacré à l'aide apportée par le CCAS ou le CIASS ???? si c'est le cas no comment.
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